Houps !

• "Houps est l'histoire d'un petit garçon affreusement timide, pris en main par deux étonnantes fées aux intentions généreuses mais aux idées parfois saugrenues.
  Comment va-t-il trouver sa place entre ces protectrices bien envahissantes, qui parlent et s'agitent pour lui, et une mère peu sensible à sa tristesse ?
  Les scènes du castelet sont savoureuses, les apparitions du petit garçon touchantes et les comédiennes très énergiques ! " L'@muse
  

• "… un spectacle tendre et burlesque…" Zurban
  

• "Kham-Lhane Phu nous avait régalé cet automne avec "Ptit Jojo" un spectacle infiniment touchant. Elle revient avec une autre création jeune public "Houps!" dans lequel deux fées maladroites sont chargées de veiller sur Armand, un drôle de gamin un peu trop timide. Là encore, les décors et les personnages un peu cabossés sont parfaits!" Libération
  

• " Deux fées s'inquiètent de la prochaine naissance d'un enfant qu'elles veulent prendre sous leur aile protectrice. L'une espère une fille, l'autre un garçon. La discussion tourne à l'aigre. Ça trépigne, ça grogne. Il faut dire que les deux fées sont deux dames clowns aux caractères bien trempés. L'une est grande, l'autre est petite. Miriam Attia est une fée exubérante, qui se veut délicate et raffinée. Kham-Lhane Phu est plus volontaire mais plus tendre.
  
  La naissance d'Armand va leur permettre d'exercer tous leurs talents, qui sont souvent assez contestables. Autant de scènes où la drôlerie des deux fées remporte un grand succès dans l'assistance. Tour à tours complices et opposées, elles emportent tout sur leur passage. Leur scène de bataille est homérique. Il faut les voir se donner, à distance, les coups les plus astucieux et les plus retors.
  
  En contrepoint, un castelet en fond de scène dans lequel se jouent de petites saynètes, où l'on voit Armand et les deux fées sous forme de petits personnages. On retrouve là un autre versant du travail de Kham-Lhane Phu, celui du théâtre d'objet. Cette mise en perspective est parfaitement menée et l'on passe aisément du plateau au castelet avec un égal plaisir. Des sons enregistrés ponctuent la représentation. Il me semble bien y avoir reconnu les multiples voix du metteur en scène, Serge Dangleterre, qui présente cette année la bagatelle de quatre mises en scène sur le Off.
  Nos deux clowns et marionnettistes vont porter ce spectacle, qui traite de l'enfance d'Armand, de ces premiers pas, de ses problèmes à l'école. Bien entendu, c'est la plus volontaire des deux fées qui devient la plus maternelle et la plus tendre et qui nous gratifie de quelques scènes touchantes. Armand, que l'on voit grandir au fur et à mesure du spectacle, est alors présent sur scène, manipulé adroitement par Kham-Lahne Phu.
  
  Une fin pleine de sens vient clore ce spectacle drôle et poétique. Je ne la dévoilerai pas, bien entendu. Elle éclaire tout le reste de l'action de sa lumière. "
  
  Les trois coups